ISSN:
1573-2622
Source:
Springer Online Journal Archives 1860-2000
Topics:
Medicine
Description / Table of Contents:
Résumé Le premier chapitre s'ouvre par une discussion sur la relation entre la vision binoculaire et les mouvements de fusion; l'interprétation personnelle des auteurs se fonde sur les idées d'autres auteurs et sur leurs propres opinions. Les notions de vision binoculaire et de mouvements de fusion sont inséparables, car il est impossible de distinguer les effets sensitifs et moteurs de la vision. Les auteurs étudient en détail la localisation dans l'espace; celle-ci est primitivement égocentrique par rapport à l'observateur, mais elle peut aussi être relative, c'est à dire concerner le rapport des stimuli entre eux dans l'espace. Nous concevons l'espace environnant comme tri-dimentionnel. Le système de coordination de cet espace euclidien prend son origine dans le “moi”. C'est le système par lequel les diverses sensations provoquées par les stimuli de l'espace objectif sont organisées en espace subjectif, dont la conception existe a priori. Puis les auteurs attirent l'attention sur la précision avec laquelle l'oeil peut localiser ces surfaces principales, ce qui peut être déterminé expérimentalement. La manière dont les deux rétines coopèrent devient ainsi évidente. Elle s'explique par la conception des “points identiques” et des “points disparates”, notions essentielles pour la compréhension de la stéréoscopie. La vision stéréoscopique peut être normale, troublée ou anormale, la localisation dans l'espace variant suivant les cas. Les auteurs discutent la théorie de localisation de Roelofs, qui détermine la relation entre les stimuli rétiniens, la sensation lumineuse, l'impulsion motrice et le mouvement de fusion qui en résulte. Ils comparent la valeur de cette théorie à celle des théories de Hering, Tschermak et d'autres auteurs. Pour comprendre l'unité fonctionnelle “double oeil”, il faut distinguer les notions de fusion sensorielle (synchysis de v. Kries) et de fusion motrice, et connaître leurs limites. L'influence de la durée d'observation sur le synchysis montre qu'il s'agit probablement d'une fonction corticale. La théorie de Roelofs rend très acceptable l'origine rétinienne des mouvements de fusion. Enfin les auteurs font une revue critique des diverses méthodes d'examen de la vision stéréoscopique, en attirant particulièrement l'attention sur le fait que les appareils utilisés en pratique sont pour la plupart impropres au travail de recherche.
Abstract:
Zusammenfassung Nach einer Übersicht über die Beziehungen des Binokularsehens und der Fusion geben Autoren ihre persönliche Ansicht zu dieser Frage. Da die sensitiven und die motorischen Effekte nicht zu unterscheiden sind, ist es unmöglich das Binokularsehen von den Fusionsbewegungen zu trennen. Es wird dann die Lokalisation im Raum untersucht. Diese ist zunächst egozentrisch, sie kann auch relativ sein, d.h. das Verhältnis verschiedener Stimuli untereinander betreffen. Experimentell kann bewiesen werden wie die beiden Netzhäute zusammenarbeiten. Dies kann durch die identischen und disparaten Netzhautpunkte erklärt werden. Das stereoskopische Sehen kann normal, geschädigt oder anormal sein, und die Lokalisation im Raum ist in jedem Falle verschieden. Was die Lokalisationstheorie von Roelofs anbelangt, so wird sie mit der klassischen Theorien von Hering, Tschermak u.a. verglichen. Die Fusionsbewegungen scheinen wohl ihren Ursprung in der Netzhaut zu nehmen, wie es aus der Theorie von Roelofs hervorgeht. Zum Schluss wird darauf hingewiesen, dass die gewöhnlich zur Untersuchung des Stereoskopischen Sehens benutzten Apparate in der Mehrzahl für die wissenschaftliche Arbeit ungeeignet sind.
Notes:
Summary The previous chapter begins with a discussion of the relation between binocular vision and fusion movement based on one's own interpretation built upon the ideas of many writers and one's own opinions. The concepts of binocular vision and fusion movement are inseparably united because the sensory and motor effects of vision in its broadest sense are indistinguishable. We speak in detail of localisation in space, this being primarily egocentric, that is, in relation to the observer, but which may also be relative, that is, when it concerns the relation of the stimuli to each other in space. We observe space about us as three-dimensional; the coordination-system of this Euclidian space originates in the “ego”. This is the system in which various sensations aroused by stimuli from the objective space are organised in the subjective space, the conception of which exists a priori. Attention is then paid to the precision with which the eye can localise these cardinal surfaces. This can be determined experimentally. The manner in which both retinae work together becomes thus apparent. This is included in the conception of “identical points” and “disparate points”, essential ideas in the understanding of stereopsis. This may be normal, disturbed or anomalous, the localisation in space showing corresponding differences in character. The localisation theory of Roelofs is discussed. This determining the relation between the retinal stimulus, the light sensation, the motor impulse and the resulting fusion movement. The value of this theory in comparison with those of Hering, Tschermak e.a. is discussed. To understand the functional unit “the double eye” one must distinguish the significance of sensory fusion (synchysis of v. Kries) and that of motor fusion and know the margins within which these occur. The influence of the observation time on synchysis indicates that this is probably a cortical function. The retinal origin effusion movements is made very acceptable by the theory of Roelofs. Finally a critical review of various methods for examining stereoscopic vision is given, attention being paid especially to the fact that the instruments used in practice are mostly unsuitable for research work.
Type of Medium:
Electronic Resource
URL:
http://dx.doi.org/10.1007/BF00238143
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