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    Springer
    European journal of orthopaedic surgery & traumatology 7 (1997), S. 119-121 
    ISSN: 1432-1068
    Keywords: Allografts ; Hip prostheses ; Revision ; Greffe ; Prothèse de hanche
    Source: Springer Online Journal Archives 1860-2000
    Topics: Medicine
    Description / Table of Contents: Résumé Les descellements des prothèses totales de hanche s'accompagnent souvent de pertes de substance osseuse importantes, qui doivent être reconstruites pour implanter une nouvelle prothèse dans de bonnes conditions. La reconstruction du cotyle par allogreffe spongieuse (tête fémorale de banque), a fait la preuve de sa fiabilité depuis de nombreuses années. Au niveau du fémur, la reconstruction des grandes pertes de substance est plus difficile et nous a fait utiliser, depuis 1986, des greffes massives corticales. Les allogreffes massives sont fournies par notre Banque d'Os. Il s'agit de greffes congelées et stérilisées par rayonnement gamma du Cobalt 6o à la dose de 25 ooo Gray. Le protocole d'obtention des greffes suit des règles strictes. Après avoir vérifié les autorisations de prélèvement, la sélection des donneurs est basée sur les antécédents et la sérologie systématique (anticorps et antigène anti-HIV, Polymerase Chain Reaction (PCR), antigènes et anticorps de l'hépatite B, anticorps de l'hépatite C et PCR-HCV, anticorps HTLV, syphilis, cytomégalovirus, EBV, toxoplasmose). Une autopsie est pratiquée à chaque fois que possible, sans être systématique. L'irradiation est réalisée à température ambiante (les greffes sont conservées au froid avant et après l'irradiation), avec une dosimétrie précisément contrôlée, afin d'éviter toute dégradation mécanique inutile ; une étude biomécanique avait montré que la fragilisation des greffons reste dans ces conditions inférieure à 20%. La sécurité bactériologique apportée par cette méthode a été évaluée expérimentalement: dans les conditions de prélèvement et de préparation utilisées, la stérilité bactérienne est obtenue, avec une marge de sécurité de 106, dès la dose de 18,5 kGy. Pour chaque greffe, les informations concernant le donneur, la sérologie, les conditions de prélèvement, l'irradiation et les caractéristiques de la greffe sont enregistrées dans une base de données informatisée. Les renseignements concernant le receveur, la technique chirurgicale et l'évolution sont également enregistrés. Ce contrôle informatisé parait essentiel à la tracabilité, à la gestion du stock, au choix adapté des greffes lors de chaque reconstruction et au contrôle des résultats. Différentes techniques de reconstruction fémorale ont été utilisées en fonction du type de dégåts osseux rencontrés, le but étant de préserver autant que possible l'os sain du receveur. La surveillance a été clinique et radiologique, à 3, 6,12 mois puis tous les ans. 102 reconstructions réalisées de 1986 à 1992 ont été analysées avec un recul moyen de 3,5 ans (maximum 7 ans). Elles concernaient 99 patients ågés de 23 à 88 ans (moyenne 64 ± 13). La plupart des patients avaient déjà été opérés de la hanche à 3 reprises ou plus. Les allogreffes corticales irradiées paraissent être une méthode efficace de reconstruction fémorale. Les complications, en dehors de celles concernant le trochanter, ont été rares, et sont essentiellement survenues dans les reprises de prothèses massives après chirurgie de tumeurs malignes. En outre, lorsqu'une réintervention a été nécessaire, elle a le plus souvent été réalisée dans des conditions tout à fait simples, du fait de la persistance de la reconstruction osseuse. L'utilisation de ces allogreffes impose le respect de procédures de banque fiables, régulièrement contrôlées et mises à jour. Par l'utilisation de différentes techniques adaptées à chaque type de perte de substance, nous avons cherché à obtenir une reconstruction anatomique tout en préservant autant que possible le stock osseux restant. La stabilisation efficace des greffes par les queues prothétiques cimentées, l'apport de fragments d'autogreffes au niveau des jonctions, et la fixation solide du trochanter paraissent être les points techniques les plus importants.
    Notes: Summary Major bone defects are commonly encountered in revision of total hip arthroplasties. We reconstruct both the acetabular and femoral component with bone allografts to allow successful implantation of a new prosthesis. Frozen femoral heads are used for all kinds of acetabular defects and for small femoral defects, and irradiated massive cortical allografts have been used since 1985 for major deficiencies of the femur. The femoral reconstruction technique differed according to the type of surgery: —After removal of a failed massive femoral prosthesis, a long-stem Charnley prosthesis was cemented in the proximal allograft and the distal host femoral shaft. —When revision of standard arthroplasties was performed, different surgical procedures were used according to the type of bone deficiency encountered, the goal being to preserve as much host bone as possible. We used either segmental allografts covered with the remaining host femoral cortex preserved with its soft tissue attachments, or segmental allografts impacted into an enlarged residual shaft. In other cases, a semi-circular allograft strut was used for replacing or reinforcing a deficient cortex. A cemented longstem Charnley prosthesis was generally used, but whenever possible a standard stem was implanted. From 1985 to the end of 1992, 102 upper femoral reconstructions for major revision arhtroplasties were performed in our department. Onlay struts had excellent results, always united, and complications were rare. Segmental allografts had a higher complication rate. The frequency of trochanteric complications (20%) implies firm initial fixation, apparently better ensured by plates, though screwing through the graft risks damaging it, as occurred once. Graft or prostheses failures were rare, and occurred mainly with large segmental allografts used in custommade massive prosthesis replacement, the conditions then being comparable with malignant tumor reconstruction surgery. When complications occurred, the benefit of initial bone stock repair was preserved in most cases, allowing easy further revision. Massive irradiated allografts appear to be an effective method in major femoral reconstructions. These results rely on safe bone banking procedures, which require predefined and strictly controlled methods. Good results also depend on suitable surgical techniques, particularly efficient graft stability, secure muscle reattachment, and reliable prostheses. The aim of the different surgical technics we used in revision arthroplasties was to obtain good anatomic situation, alignment and length, while preserving as much as possible of the residual host bone.
    Type of Medium: Electronic Resource
    Library Location Call Number Volume/Issue/Year Availability
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