ISSN:
1432-2323
Source:
Springer Online Journal Archives 1860-2000
Topics:
Medicine
Description / Table of Contents:
Résumé Une étude prospective du suivi d'une série de 50 malades qui avaient subi une oesophagectomie par voie trans-hiatale pour cancer de l'oesophage a été conduite. La durée de la période post-opératoire étudiée est allée de 1 an à 5 ans (moyenne, 18.4 mois). A chaque contrÔle un examen clinique, biologique, radiologique comprenant une oesophagogastrophie barytée et une tomodensitométrie a été pratiquée pour apprécier la qualité de la vie et déceler une récidive tumorale. Chez 23 opérés (46%) une récidive néoplasique s'est développée au cours de la première année (exception de 1 cas). Les taux de survie ont été de 57% à 1 an, de 34% à 2 ans, et de 23% à 3 ans. La médiane du temps de survie a été de 15.7 mois. Chez 50% des malades la récidive concernait seulement le médiastin mais chez 50% elle s'accompagnait de métastases diffuses. L'exploration radiologique, en particulier la tomodensitométrie, a été plus efficace dans la découverte de la récidive que la clinique, la méthode permettant ainsi d'entreprendre au plus tÔt un traitement complémentaire. Les tumeurs de stade I et de stade II ainsi que les tumeurs bien différenciées ont été affectées d'un taux de récidive plus bas que celui des tumeurs de stade III et de stade IV et des tumeurs peu différenciées. L'oesophagectomie par voie hiatale offre une bonne qualité de vie chez presque tous les opérés et permet la reprise de l'alimentation chez la majorité d'entre eux; cependant le taux élevé des récidives implique qu'elle doive Être réservée aux malades à haut risque alors que les sujets à bon risque atteint d'une lésion limitée doivent bénéficier d'une oesophagectomie par voie thoraco-abdominale qui permet la dissection lymphatique.
Abstract:
Resumen Se realizó un seguimiento prospectivo en 50 pacientes consecutivos que habían sido previamente sometidos a esofagectomía transhiatal sin toracotomía (ETH) por carcinoma esofágico. El período de siguimiento osciló entre 1 y 5 años (promedio 18.4 meses). En cada visita de control se realizó un examen clínico, de laboratorio, y radiológico, incluyendo esofagografía con bario y tomografia computadorizada, con el fín de determinar la calidad de la vida y detectar recurrencia tumoral. Veintitrés pacientes (46%) desarrollaron carcinoma recurrente, todos menos 1 en los 12 meses siguientes a la cirugía. Las tasas de supervivencia fueron 57% a un año, 34% a 2 años, y 23% a 3 años. El tiempo medio de supervivencia fué 15.7 meses. La recurrencia tumoral fué inicialmente confinada al mediastino en 50% de los pacientes, en tanto que 50% tenían ya metástasis sistémicas cuando la recurrencia fué detectada. Los examenes radiológicos, especialmente la tomografía computadorizada, fueron bastante más sensitivos en la detección de la recurrencia tumoral que la evaluación clínica, con lo cual se facilitó la iniciación de terapia adyuvante apropiada en el menor tiempo posible. Los tumores en estados I y II, así como los tumores bien diferenciados, exhibieron una tasa de recurrencia significativamente menor que las de los tumores en estados III y IV y los tumores de bajo grado. La ETH provee una buena calidad de vida en virtualmente la totalidad de los pacientes y logra la restauración de la ingesta normal de alimentos en casi todos los pacientes. Teniendo en cuenta la elevada tasa de recurrencia tumoral local se sugiere que la ETH probablemente debe ser reservada para pacientes de mal riesgo y que los pacientes de buen riesgo y con enfermedad limitada se benefician con una esofagectomía toracoabdominal con disección ganglionar.
Notes:
Abstract A prospective follow-up was performed in 50 consecutive patients who had previously undergone transhiatal esophagectomy without thoracotomy (THE) for esophageal carcinoma. The follow-up period ranged from 1 to 5 years (mean, 18.4 months). At each control, a clinical, laboratory, and radiologic examination including barium esophagography and computed tomographic (CT) scan was obtained in order to assess quality of life and to detect tumor recurrence. Twenty-three patients (46%) developed recurrent carcinoma, all but one within 12 months of surgery. The survival rates were 57% at 1 year, 34% at 2 years, and 23% at 3 years. The median survival time was 15.7 months. Recurrence was initially confined to the mediastinum in 50% of patients, whereas 50% already had systemic metastases when recurrence was first detected. Radiologic examinations, especially CT, were far more sensitive in detecting tumor recurrence than was the clinical evaluation, thus, offering the chance to initiate an appropriate adjuvant therapy at the earliest possible time. Stage I and stage II tumors as well as differentiated tumors showed a significantly lower recurrence rate than tumors of stages III and IV and low-grade tumors. THE offers good quality of life in virtually all patients and is able to restore a normal food intake in all but a few patients. Due to the high rate of local tumor recurrence, it is suggested that THE should probably be reserved for poor-risk patients whereas good-risk patients with limited disease would profit from a thoracoabdominal esophagectomy with lymph node dissection.
Type of Medium:
Electronic Resource
URL:
http://dx.doi.org/10.1007/BF01658073
Permalink