ISSN:
1420-9071
Source:
Springer Online Journal Archives 1860-2000
Topics:
Biology
,
Medicine
Notes:
Résumé De la lysine vasopressine de haute pureté a été irradiée à l'air et dans une atmosphère d'argon sous une pression réduite à l'aide de doses progressives d'électrons monoénergétiques de 2 MeV. La vaso-constriction a été mesurée chez le rat et cette activité a diminué d'une manière exponentielle en fonction de la dose d'irradiation administrée. En utilisant la théorie anticathode deLea, le poids moléculaire a été estimé à partir du taux de perte de l'activité. En supposant que chaqueionisation effective avait lieu à l'intérieur d'une molécule, le poids moléculaire estimé à partir des valeurs obtenues dans l'air a été de 1,1 · 10 (95% se situant de 9,0 · 102 à 1,3 · 103), et à partir des valeurs obtenues dans l'argon, il a été de 7,1 · 102 (5,3–9,0 · 103). En supposant que chaquefaisceau d'ionisation prenait place à l'intérieur d'une molécule, le poids moléculaire estimé était de 3,0 · 103. Des analyses d'acides aminés de la lysine vasopressine irradiée à 2,5 · 108 et à 10,0·108 rads ont été faites et comparées à celles effectuées sur l'hormone non traitée. Aux deux dosages d'irradiation, la destruction des acides aminés a été observée. La cystine a été l'acide aminé qui a été détruit dans la plus grande proportion; plus des 2/3 détruits à la plus grande dose d'irradiation étudiée. On a donc conclu que dans le but de faire des estimations des poids moléculaires des polypeptides aussi petites que la vasopressine, on devrait faire des suppositions toutes différentes de celles qui avaient été conventionnellement utilisées pour les polypeptides plus grandes et pour les protéines. En plus de la fragmentation des protéines, l'irradiation semble provoquer la destruction des acides aminés particuliers.
Type of Medium:
Electronic Resource
URL:
http://dx.doi.org/10.1007/BF01900492
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