ISSN:
1570-7458
Source:
Springer Online Journal Archives 1860-2000
Topics:
Biology
Description / Table of Contents:
Résumé Les neurotoxines qui peuvent être libérées dans l'hémolymphe d'une blatte à la suite du stress provoqué par sa capture et sa préhension entre les doigts, sont mises en évidence en utilisant comme réacteur biologique l'abdomen isolé d'abeille. L'injection ou la transfusion (cf. texte) dans l'abdomen isolé, du sang d'une blatte soumise à un tel stress, provoque un accroissement de la fréquence et de l'amplitude des contractions musculaires spontanées de l'abdomen. Les substances excitatrices présentes dans l'hémolymphe de la blatte disparaissent deux heures après le stress qui les a engendrées. Ces substances dites ≪autotoxines≫ n'apparaissent pas dans le sang de blattes isolées, qui ne montrent que peu de résistance à être manipulées à la main; elles sont au contraire d'autant plus abondantes ou actives que les blattes sont groupées en plus grand nombre, conditions dans lesquelles elles présentent un stress maximum lors de leur capture à la main. Ces réponses chez la blatte sont comparables à celles qui ont été antérieurement observées chez l'abeille.
Notes:
Abstract The isolated honey bee abdomen has been used for the qualitative detection of possible autoneurotoxins released into the haemolymph of cockroaches, kept in a colony, in response to stress induced by handling. When haemolymph containing toxic substances is introduced into the honey bee abdomen there is an increase in the frequency and amplitude of the spontaneous contractions. Two hours after stress the haemolymph no longer showed any evidence of stimulating substances when tested on the abdomen. Cockroaches maintained in isolation offered little resistance to handling and autotoxins did not appear in the haemolymph. These responses in the cockroaches are similar to those observed previously in the bee.
Type of Medium:
Electronic Resource
URL:
http://dx.doi.org/10.1007/BF00342568
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