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Vegetationskundliche Untersuchungen Im Savannenreservat Lamto (Elfenbeinküste)

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E Zusammenfassung

Im Savannenreservat Lamto (Elfenbeinküste) wurde 1970 die Vegetation nach der Methode Zürich-Montpellier pflanzensoziologisch aufgenommen und gegliedert. Es konnten dabei folgende Vegetationseinheiten unterschieden und beschrieben werden:

  1. 1.

    Die Sporobolus pectinellus-Felsvegetation besiedelt mit drei Untereinheiten extrem flachgründige Böden im Übergang zwischen nacktem Fels und der Savanne.

  2. 2.

    Die Loudetia phragmitoides-Sumpfvegetation beherrscht mit zwei Ausbildungen Tal- und Muldenlagen, die in der Regenzeit überflutet sind, in der Dürrezeit jedoch auch vom Savannenfeuer mit erfaßt werden.

  3. 3.

    Die Hyparrhenia diplandra-Savanne nimmt auf mittleren Böden den größten Teil des Reservats ein. Je nach Artenkombination lassen sich fünf Untereinheiten unterscheiden, die weitgehend mit der Dichte des Baum- und Strauchbestandes korrelieren.

  4. 4.

    Die Waldvegetation konnte nur exemplarisch auf wenigen Probeflächen aufgenommen werden. Dabei ergab sich bereits eine deutliche Gliederung in Waldrelikte in der Savanne, Galeriewälder und Auenwälder.

Im Vergleich der Vegetationseinheiten untereinander waren die Aufnahmeflächen der Sporobolus pectinellus-Felsvegetation durch extrem niedrige Artenzahlen gekennzeichnet. Viele Arten wies dagegen diejenige Ausbildung der Hyparrhenia diplandra-Savanne auf, bei der infolge fehlenden Feuers eine große Zahl von Waldarten eingewandert war.

Die Lebensformen-Spektren zeigten, daß in der Hyparrhenia diplandra-Savanne in erster Linie ein Konkurrenzkampf zwischen Hemikryptophyten und Phanerophyten herrscht. In der Felsvegetation besitzen Chamaephyten, in der Sumpfvegetation Therophyten und in den Wäldern Phanerophyten jeweils ihre höchsten Deckungsanteile.

An Aufnahmematerial aus einem seit 1962 ungebrannten Savannenteil in Lamto wurden die Vegetationsänderungen und Artenverschiebungen verfolgt. Sie bestätigen, daß die guineische Savanne Westafrikas unter dem herrschenden Klima anthropogenen Ursprungs ist. Sowie das Feuer ausbleibt, wandern viele Arten des Waldes ein und verschieben die Grenze Savanne/Wald rasch zugunsten des Waldes.

F Summary

On base of phytosociological records the vegetation of the Lamto Savanna Reserve (Ivory Coast) has been classified into the following major plant communities:

  1. 1.

    Sporobolus pectinellus-community with three subdivisions was found on weakly developed soils near rocks in transition to grass savanna.

  2. 2.

    Loudetia phragmitoides-swamp community with two subdivisions occurs in depressions and is influenced by waterlogging during the rain season. During the dry season these sites are also burnt by bush fires.

  3. 3.

    Most parts of the well-drained soils in the reserve are covered with Hyparrhenia diplandra-savanna community. Five subdivisions are differentiated floristically by differential species groups. There is a significant correlation between these savanna communities and the density of shrubs and trees.

  4. 4.

    Forest vegetation could be investigated only at few plots. It was subdivised into relict forests, gallery forests along seasonal waterlogged brooklets, and riverine forests along the Bandama river.

The Sporobolus pectinellus-sites show a very low number of species. On the other hand, the Hyparrhenia diplandrasavanna contains many species when bush fires are absent and conditions are favourable for invasion of many plants of the forest site.

Life-form spectrums of savanna vegetation show a marked competition between the hemicryptophytes and the phanerophytes. Chamaephytes dominate in rock vegetation, therophytes in swamps and phanerophytes in forest stands.

To enable comparative vegetation studies of unburnt and burnt savanna, a number of phytosociological records were carried out in an area of the Lamto reserve where bush fires have been prevented since 1962. This points out to the human origin of the Guinea savanna. As soon as bush fires are terminated, many forest species invade and change the forest/savanna boundary in favour of forest.

G Résumé

La végétation de la savane de Lamto (Côte d'Ivoire) a été étudiée, en 1970, selon les méthodes phytosociologiques de Zürich-Montpellier. On a pu ainsi définir les principaux groupements suivants:

  1. 1.

    La végétation rupicole àSporobolus pectinellus, avec trois subdivisions, occupe les sols squelettiques proches des rochers qui font transition avec la savane.

  2. 2.

    La végétation marécageuse àLoudetia phragmitoides, avec deux subdivisions, domine dans les dépressions inondées au moment des pluies. Durant la saison séche, elles sont pourtant dévastées par le feu de brousse.

  3. 3.

    La savane àHyparrhenia diplandra occupe la plus grande partie du territoire sur les sols de type moyen. Selon les groupements d'espèces, on peut distinguer cinq faciès qui correspondent à la densité des arbres et des arbustes.

  4. 4.

    La végétation forestière n'a pu être étudiée qu'en quelques points. Elle peut être classé en forêts-reliques au milieu de la savane, en forêts-galeries et en forêts inondables le long du fleuve Bandama.

Les stations àSporobolus pectinellus ne renferment qu'un très petit nombre d'espèces. En revanche, la savane àHyparrhenia diplandra abrite beaucoup d'espèces lorsqu'elle est protégée du feu: elle est alors envahie par de nombreuses espèces forestières.

Les spectres des formes biologiques de la végétation de savane traduisent une compétition sévère entre les hemicryptophytes et les phanérophytes. Les chamaephytes dominent dans la végétation rupicole, les thérophytes dans les zones marécageuses, et les phanérophytes dans les forêts.

Pour permettre la comparaison de la végétation dans les zones brûlées et non brûlées de la savane, un certain nombre de relevés sociologiques ont été établis dans une zone préservée du feu depuis 1962. Cette comparaison apporte une preuve de l'origine anthropique de la savane guinéene. Dès qu'il n'y a plus de feux de brousse, des espèces de forêt envahissent la savane et modifient la lisière forêt-savane au profit de la forêt.

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Die C.N.R.S. (R.C.P. Nr. 60) unterstützte die Durchführung dieser Untersuchung mit einer Reisebeihilfe, wofür herzlich gedankt wird.

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Schmidt, W. Vegetationskundliche Untersuchungen Im Savannenreservat Lamto (Elfenbeinküste). Plant Ecol 28, 145–200 (1973). https://doi.org/10.1007/BF02389617

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  • DOI: https://doi.org/10.1007/BF02389617

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