A new genetic model for the North African metasomatic siderite deposits

Abstract

Based on published accounts of the diagenetic evolution of evaporite diapirs and geological, preliminary geochemical, and fluid inclusion data a new genetic model is presented for the North African metasomatic siderite deposits.

Essentially, hot brines from the buried evaporites, gypsum-derived and/or other formation waters are thought to have reacted with their host rocks during early diagenesis becoming acid and reducing, thus allowing solution and transport of Fe and other cations. They were channeled toward the apical parts of diapirs where they deposited their solute by metasomatic processes in fractured roof carbonates. Other depositional modes by pressure and temperature drop as well as by mixing with near-surface waters are indicated by the occasional vein-type iron ores and very minor barite and fluorite. The model is quite comparable to recently published thoughts on the origin of the Pb-Zn deposits of the same area. Obviously, both groups of deposits share not only temporal and spatial but also causal metallogenic characteristics.

Résumé

Basée sur les notes publiées sur l'évolution diagénétique des diapirs évaporitiques, et sur les données géologiques et les résultats préliminaires concernant la géochimie et les inclusions fluides, un nouveau modèle génétique est présenté pour les minerais sidéritiques métasomatiques du Maghreb.

Dans l'ensemble, des saumures chaudes, issues des évaporites enfouies, et/ou des eaux derivées du gypse et d'autres sediments, semblent avoir réagi avec leurs roches hôtes durant la diagenèse précoce, devenant ainsi acides et réductrices. Ceci entraine la mise en solution et le transport du fer et d'autres cations. Ces saumures sont canalisées vers les parties apicales des diapirs, où elles déposent leurs solutés par processus métasomatiques dans les fractures du toit carbonaté. D'autres modes de dépôt, aussi bien par chute de température et de pression que par mélange avec les eaux de subsurface, sont marqués par des filons occasionels minéralisés en fer et très rarement en barytine et fluorine.

Le modèle est tout à fait comparable à ce publié récemment sur l'origine des minéralisations à Pb-Zn de la même région. Il est évident que les deux groupes de minéralisation partagent des caractéristiques métallogéniques non seulement spatiotemporelles mais aussi causales.