ISSN:
1570-7458
Source:
Springer Online Journal Archives 1860-2000
Topics:
Biology
Description / Table of Contents:
Résumé On a mis à l'épreuve un certain nombre d'espèces différentes de criquets et de sautériaux en ajoutant du tanin à leur ration alimentaire. Dans tous les cas, le tanin a été appliqué à la surface des feuilles dont on nourrissait quotidiennement les insectes. On a mesuré la survie, la croissance, la consommation, la digestion et l'efficacité de la conversion des aliments digérés et on a comparé les résultats avec ceux d'insectes témoins. Dans aucun cas la digestion n'a été réduite par l'addition de tanin à la ration, même à des concentrations de 10% du poids sec pour le tanin concentré ou de 20% du poids sec pour le tanin hydrolisable. Cela est en contraste avec la situation chez les Lepidoptera, et avec l'opinion généralement admise que les tanins réduisent toujours la digestibilité. On discute des implications pour l'évolution et on émet l'hypothèse que l'insecte primitif aurait été adapté à la présence de tanin avant le développement rapide des différents groupes d'insectes au carbonifère. Étant donné que les tanins étaient présents en quantité considérable avant cette période, il est peu vraisemblable qu'ils aient été élaborés comme moyen de protection contre les insectes. Dans le cas deLocusta migratoria, qui est graminivore, le tanin hydrolisable s'est avéré délétère à cause de son passage à travers la membrane péritrophique. Au départ, la digestion n'était pas touchée, mais par la suite des lésions graves de l'épithelium du mésentéron et des caeca se sont produites, et, aux concentrations élevées, la mortalité apparaissait généralement lorsque le tanin avait été ajouté à la ration pendant seulement un ou deux stades larvaires.
Notes:
Abstract Experiments are described where different grasshopper species were fed with wheat leaves with or without added tannin. Condensed tannin and hydrolysable tannin were tested in separate experiments, and the survival, growth, consumption, digestion, and efficiency of conversion of digested food were all measured. In no case was digestion reduced by the addition of tannin to the diet. In the graminivorousLocusta migratoria however hydrolysable tannin had a deleterious effect on the insect because in this species it passed through the peritrophic membrane and severely damaged the epithelium of the midgut and caeca. The evolutionary implications of these effects and lack of them are discussed, and the need for caution stressed in respect of generalisations concerning plants which contain tannins, and the herbivores which feed on them.
Type of Medium:
Electronic Resource
URL:
http://dx.doi.org/10.1007/BF02385071
