ISSN:
1359-5997
Source:
Springer Online Journal Archives 1860-2000
Topics:
Architecture, Civil Engineering, Surveying
Description / Table of Contents:
Resume Dans le cadre d'une coopération européenne (programme de coopération scientifique de la Communauté Européenne) entre le LCPC (Laboratoire Central des Ponts et Chaussées) à Paris, France, et Stevin Laboratory, Delft University of Technology, Netherlands, le comportement dynamique en traction du béton a été étudié. On s'est intéressé, en particulier, à l'influence de l'eau libre sur l'augmentation des résistances avec la vitesse de contrainte. Une première série, d'essais avait été réalisée sur un micro-béton en utilisant la barre d'Hopkinson que possède l'Université de Delft. Le domaine des vitesses de déformation étudié allait de 0,5 à 1,5 s−1. Afin d'étudier cette influence possible de l'eau libre, deux conditions d'hygrométrie interne du micro-béton avaient été étudiées: complètement humide (aucun échange d'humidité avec l'extérieur) et complètement sec (les éprouvettes, une fois mûries, sont séchées en étuve par paliers de température jusqu'à 105°C). L'information principale que l'on avait tirée de cette étude préliminaire était que le micro-béton sec ne présentait aucun effet de vitesse, alors que le micro-béton humide voyait sa résistance à la traction augmenter de manière très importante avec la vitesse de déformation (ou de contrainte). Cette étude, bien qu'intéressante, ne permettait pas de conclure définitivement sur l'influence de la présence de l'eau libre dans le comportement dynamique du béton, car elle présentait un certain nombre d'aspects limitatifs que l'on peut ainsi résumer: (i) très peu d'éprouvettes avaient été testées, ce qui limitait la représentativité des résultants (aucune information quant à la dispersion), et (ii) aucun essai statique dans les deux conditions d'hygrométrie n'avait été réalisé, et le domaine des grandes vitesses de déformation qui avait été étudié était trop étroit. Il a été par conséquent décidé (l'Université de Delft et le LCPC) d'effectuer une nouvelle série d'essais sur la barre d'Hopkinson, en prenant soin de réaliser des essais statiques pour chaque condition d'hygrométrie interne du béton (humide et sec), et de tester au moins trois éprouvettes pour chaque vitesse de contrainte. Ces essais de traction directes ont été également réalisés sur un micro-béton à des vitesses de contrainte comprises entre 0,02 et 80 000 MPa s−1. Il est clairement confirmé que c'est bien la présence d'eau libre au sein de ce micro-béton qui est à l'origine de l'augmentation des résistances observées à grande vitesse de contrainte.
Notes:
Abstract Uniaxial tensile tests were performed on a microconcrete at loading rates between 0.02 and 80 000 MPa s−1. The experiments showed that the presence of free water in the concrete causes an increase of strength at high rates of loading.
Type of Medium:
Electronic Resource
URL:
http://dx.doi.org/10.1007/BF02472446
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