ISSN:
1573-5168
Keywords:
hepatocytes
;
salmonids
;
insulin binding
;
insulin processing
Source:
Springer Online Journal Archives 1860-2000
Topics:
Biology
Description / Table of Contents:
Résumé Ce travail devait nous permettre de savoir si: 1) de l'insuline ajoutée à du milieu d'incubation d'hépatocytes isolés de saumon atlantique (Salmo salar) et de truite arc-en-ciel (Oncorhynchus mykiss) était capable de contrôler négativement le nombre de récepteurs à l'insuline; 2) une évaluation différentielle quantitative du devenir de l'insuline était possible sur des cellules hépatiques isolées de poisson; 3) la température pouvait affecter la liaison à l'insuline et contrôler négativement le nombre de récepteurs à l'insuline. Après leur individualisation et une courte “période de régénération métabolique”, des cellules hépatiques ont été utilisées pour des études de liaison avec de l'125I insuline, directement ou après une préincubation (18h à 4°C ou 3h à 15°C) en présence d'insuline mammalienne ou de saumon (1 à 1000 nM). Une préincubation à 15°C diminue la capacité de liaison (nombre de sites de liaison par cellule hépatique) de toutes les preparations d'hépatocytes traitées avec 1000 nM d'insuline, et dans 4 des 5 préparations traitées avec 100 nM d'insuline. A 4°C, les sites de liaison de l'insuline ne sont régulés négativement que dans moins de 50% des préparations hépatocytaires et seulement en présence de 1000 nM d'insuline. Une évaluation différentielle quantitative a été effectuée sur a) l'insuline libre intact; b) l'insuline dégradée; c) l'insuline liée intact; d) l'insuline internalisée mais dégradée, et e) l'insuline intacte internalisée par les cellules hépatiques. Des hépatocytes préincubés à 15°C en présence de 100–1000 nM d'insuline, lient et internalisent moins l'125I insuline. Nous émettons l'hypothèse que, in vivo, à des températures égales ou supérieures à 15°C, des niveaux extrêmes mais physiologiques d'insuline sont capables de réguler le nombre de récepteurs de l'insuline dans le foie des salmonidés. Inversement, chez les poissons vivant en eau froide, la régulation des récepteurs à l'insuline, par l'insuline plasmatique, a un faible rôle physiologique.
Notes:
Abstract The questions addressed in this study were: 1) whether insulin added to the incubation medium can down-regulate 125I insulin binding to isolated hepatocytes of Atlantic salmon (Salmo salar) and rainbow trout (Oncorhynchus mykiss); 2) whether quantitative assessment of insulin processing can be made on isolated fish liver cells; 3) how ambient temperatures can affect insulin binding, and down-regulation of insulin receptors. After isolation and a short (up to 4h) “metabolic recovery period”, liver cells were used either directly in 125I insulin binding assay or first preincubated for 18h at 4°C or for 3h at 15°C, with or without mammalian or salmon insulin in concentrations ranging from 1 to 1000 nM. Preincubation at 15°C, decreased binding capacity (number of binding sites per liver cell) in all five independent hepatocyte preparations treated with 1000 nM insulin and in four out of five preparations treated with 100 nM insulin. At 4°C insulin binding sites were down-regulated in less than 50% of all hepatocyte preparations and only in the presence of 1000 nM insulin. Differential quantitive assessment was made of a) intact free insulin; b) insulin degraded; c) intact insulin bound to the cell membrane; d) internalized but degraded insulin, and e) intact insulin internalized by liver cells. Hepatocytes preincubated with 100 – 1000 nM insulin at 15°C bound and internalized less 125I insulin. We hypothesize that in vivo, at water temperatures of 15°C and higher, extreme physiological levels of plasma insulin may regulate the numbers of insulin receptors in the salmonid liver. In contrast, in fish inhabiting cold waters the regulation of insulin receptors by circulating plasma insulin seems to be of little physiological importance.
Type of Medium:
Electronic Resource
URL:
http://dx.doi.org/10.1007/BF00004590
Permalink