ISSN:
1433-9285
Source:
Springer Online Journal Archives 1860-2000
Topics:
Medicine
Description / Table of Contents:
Résumé L'analyse statistique de 320 cas (sur 326 cas totaux) de paralysie générale, nés entre 1873 et 1897, permet de conclure que le taux de mortalité est beaucoup plus élevé que celui de la population générale. L'âge moyen au moment de la première hospitalisation, et implicitement de l'apparition de la maladie, est de 45 ans pour les hommes et les femmes. Les hommes survivent en moyenne 6,3 années après le début de la maladie, les femmes 5,3 années. Cette survie est donc diminuée en moyenne de 7,8 ans=55,21% pour les hommes et de 9,8 ans=65,04% pour les femmes par rapport à la population générale. Ces chiffres sont relativement importants étant donné que les décès couvrent une période de plus de 60 ans. Si on ne se basait que sur les deux dernières décennies, ils seraient moins élevés. Nous avons d'autre part trouvé une différence entre le taux de mortalité des cas chez lesquels, cliniquement, il n'y avait pas d'association à d'autres troubles, et celui des cas de paralysie générale compliqués d'autres affections. Le fait que ces derniers présentent une survie augmentée par rapport aux premiers peut s'expliquer éventuellement par le fait que les paralysies générales combinées ont des durées d'hospitalisation plus longues et par conséquent des traitements plus intenses. En ce qui concerne les causes de mort, nous avons constaté dans un nombre considérable de cas l'absence d'autres maladies que la paralysie générale. Cette cause de décès est donc fortement excédentaire dans notre matériel. Il y a également un excès relatif de décès par maladies de l'appareil respiratoire et circulatoire. Les cancers sont significativement moins fréquents au début de la période d'observation, mais deviennent excédentaires vers la fin. Les suicides et certaines autres causes de décès sont un peu plus fréquents que dans la population générale sans que ces différences atteignent une signification statistique.
Abstract:
Zusammenfassung Eine Untersuchung von 320 von insgesamt 326 Fällen von progressiver Paralyse, die zwischen 1873 und 1897 geboren sind, zeigte eine wesentlich höhere Mortalität als in der allgemeinen Bevölkerung. Das mittlere Alter zur Zeit der Erstaufnahme (und daher wahrscheinlich bei Krankheitsausbruch) lag für Männer und Frauen bei 45. Männer lebten durchschnittlich noch 6,3 Jahre und Frauen 5,3 Jahre. Das sind 7,8 Jahre (55%) weniger für Männer und 9,8 Jahre (65%) weniger für Frauen als der Erwartung entspräche. Diese Todesfälle ereigneten sich während einer Periode von 60 Jahren. Während der letzten zwei Jahrzehnte ging das Ausmaß zurück. Es fand sich ein Unterschied in der Todesrate je nachdem, ob es klinische Komplikationen anderer Art gab oder nicht. Wenn welche auftauchten, so war die Überlebensdauer größer dank der Tatsache, daß die Hospitalisierungsdauer länger und die Behandlung intensiver war. In einer beträchtlichen Anzahl von Fällen war nachweislich progressive Paralyse die einzige Krankheit zum Zeitpunkt des Todes, wodurch diese in den Untersuchungsserien als Todesursache beträchtlich überrepräsentiert war. Außerdem wurde die Todesrate durch Atmungs- und Kreislaufstörungen erhöht. Zu Beginn der Untersuchungsperiode war Krebs signifikant weniger häufig die Todesursache, er nahm jedoch gegen das Ende hin mehr als erwartet zu. Suicid und andere Todesursachen waren etwas seltener als in der Allgemeinbevölkerung, aber die Unterschiede waren statistisch nicht signifikant.
Notes:
Summary A study of 320 out of 326 cases of general paralysis, born between 1873 and 1897, showed that mortality was substantially higher than in the general population. The mean age at the time of first admission (and probably, therefore, at first onset) was 45 for both men and women. Men survived on average 6.3 years and women 5.3 years. This is 7.8 years (55%) less for men, and 9.8 years (65%) less for women, than expected. These deaths occurred during a period of 60 years; during the last two decades there was less of an excess. A difference in death rate was found according to whether or not there were clinical complications of other kinds. If there were, there was a greater length of survival due to the fact that length hospitalisation was increased and treatment more intense. In a considerable number of cases it was possible to establish that the only illness present at the time of death was general paralysis, which is thus strongly over represented in the series as a cause of death. There was also an excess death rate from respiratory and circulatory diseases. Cancer was significantly less frequent as a cause of death at the beginning of the period of observation, but became more frequent than expected towards the end. Suicide and certain other causes of death were slightly less frequent than in the general population but the differences were not statistically significant.
Type of Medium:
Electronic Resource
URL:
http://dx.doi.org/10.1007/BF00588478
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