ISSN:
1433-9285
Source:
Springer Online Journal Archives 1860-2000
Topics:
Medicine
Description / Table of Contents:
Résumé 1. On a étudié certaines caractéristiques ayant trait au traitement et à la capacité de travail chez les membres — répartis sur tout le pays — d'un club d'agoraphobes. On a envoyé 1500 questionnaires concernant le status psychiatrique et social et 80% d'entre eux ont été retournés dûment remplis. Des entretiens avec des membres et des parents ont confirmé l'image obtenue par les réponses au questionnaire. Ceux qui n'avaient pas répondu à ce questionnaire étaient semblables à ceux qui l'avaient fait quant à l'âge, l'âge au début des phobies, le pourcentage d'hommes et l'état civil. Parmi ceux qui n'avaient pas répondu, il y en avait plus qui n'avaient pas reçu de traitement. 2. 95% de l'échantillon étaient des femmes, 80% étaient mariés, l'âge moyen était de 42 ans, la durée moyenne du symptôme de 13 ans. Moins d'un cinquième avaient des parents présentant les mêmes phobies. Parmi ceux qui avaient rempli le questionnaire, 5% seulement n'avaient jamais cherché d'aide médicale pour leurs phobies, 95% avaient consulté un médecin généraliste et 67% avaient vu un psychiatre pour leurs phobies. Trois groupes de symptômes dominaient le tableau clinique: phobies du type agoraphobique, symptômes psychiatriques additionnels et craintes sociales. 3. L'absence de traitement médical était liée davantage à la personnalité qu'aux variables de la maladie. Il apparut que les phobiques non soignés n'avaient pas cherché d'aide médicale parce qu'ils étaient trop timides ou anxieux pour demander l'aide de qui que ce soit. Ils se confiaient moins à leurs proches et aux étrangers, étaient très timides et anxieux en société, et étaient moins rassurés par la présence d'autres gens. 4. Le traitement psychiatrique était davantage une fonction de la maladie que de variables sociales ou personnelles. Un traitement psychiatrique antérieur était associé à une gravité accrue tant des phobies que des symptômes additionnels. Une hospitalisation antérieure était liée aux troubles les plus graves. 5. Un plus petit nombre de femmes agoraphobes — par rapport à la population générale — avait un emploi. Une activité professionnelle était associée à une personnalité extravertie, sociable, indépendante, à un âge relativement jeune, à un revenu modeste, à la résidence dans les grandes villes, au fait d'être célibataire ou d'avoir peu d'enfants. Il n'y avait pas de corrélation entre l'activité professionnelle et une crainte accrue de la solitude. 6. 60% des femmes disaient qu'elles voulaient travailler mais qu'elles ne pouvaient pas. Cellesci étaient plus extraverties, sociables et indépendantes que les ménagères satisfaites de leur sort, mais elles étaient par contre plus gravement malades, plus jeunes et leurs revenus étaient plus modestes. Il semble que le désir de travailler était fonction à la fois des frustrations supplémentaires causées par les restrictions phobiques à une personnalité vive et de la gravité accrue de la maladie.
Abstract:
Zusammenfassung 1. Die über das ganze Land verbreiteten Mitglieder eines agoraphobischen Clubs wurden auf die Merkmale hin untersucht, die mit der Behandlung und der Arbeitsfähigkeit verbunden waren. 1500 Fragebögen über den psych-iatrischen und sozialen Zustand wurden verschickt, und 80% davon wurden ausgefüllt zurückgesandt. Interviews von Mitgliedern und Verwandten bestätigten das Bild, das aus den Reaktionen auf die Fragebögen gewonnen worden war. Nichtbeantworter glichen den Beantwortern hinsichtlich des Alters, des Alters zu Beginn der Phobien, des Anteils der Männer und des Familienstandes. Die Nichtbeantworter hatten häufiger keine Behandlung gehabt. 2. 95% des Samples waren Frauen, 80% waren verheiratet, das mittlere Alter war 42, die mittlere Symptomdauer lag bei 13 Jahren. Weniger als 1/5 hatte Verwandte mit ähnlichen Phobien. Nur 5% der Beantworter hatten niemals wegen ihrer Phobien ärztliche Hilfe gesucht, 95% hatten wegen ihrer Phobien praktische Ärzte und 67% Psychiater aufgesucht. Drei Gruppen von Symptomen beherrschten das klinische Bild —agoraphobische Typen, zusätzliche psychiatrische Symptome und soziale Ängste. 3. Der Mangel an ärztlicher Behandlung war häufiger mit der Persönlichkeit als mit Krankheitsvariablen verbunden. Unbehandelte Phobiker versäumten wahrscheinlich, ärztliche Hilfe zu suchen, weil sie zu scheu oder zu ängstlich waren, um irgend jemanden um Hilfe zu bitten. Sie vertrauten Nahestehenden und Fremden weniger, hatten einen hohen Score bei sozialer Schüchternheit und sozialer Angst und wurden durch die Gegenwart anderer Leute weniger ermutigt. 4. Die psychiatrische Behandlung war mehr eine Funktion der Krankheit als von sozialen oder Persönlichkeitsvariablen. Vorausgegangene psychiatrische Behandlungen kamen mit einem erhöhten Schweregrad sowohl der Phobien als auch der mit ihnen verknüpften psychiatrischen Symptome vor. Vorausgegangene Vollhospitalisierung korrelierte von allen mit der größten Schwere und Beeinträchtigung. 5. Agoraphobische Frauen standen gegenüber der allgemeinen Bevölkerung seltener im Beruf. Berufstätigkeit ging mit einer extravertierten, umgänglichen, unabhängigen Persönlichkeit einher, mit jüngerem Alter, niedrigerem Einkommen, mit Wohnsitz in Großstädten, Ledigsein und geringer Kinderzahl. Berufstätigkeit war nicht mit mehr Furcht vor Alleinsein verbunden. 6. 60% der Frauen sagten, daß sie arbeiten wollten, aber es nicht konnten. Sie waren mehr extravertiert, umgänglich und unabhängig als zufriedene Hausfrauen, aber waren auch schwerer krank, jünger, mit niedrigerem Einkommen. Der Wunsch zu arbeiten, erschien sowohl als Funktion der zugefügten Frustation, die die Einschränkung der Phobien bei einer lebhaften Persönlichkeit verursachten, als auch der erhöhten Schwere der Krankheit.
Notes:
Summary 1. Nationwide members of an agoraphobic club were surveyed for characteristics associated with treatment and ability to work. One-thousand five hundred questionnaires about psychiatric and social status were sent out, and 80% of these were returned completed. Interviews of members and relatives confirmed the picture obtained from questionnaire replies. Non-responders were similar to responders regarding age, age of onset of phobias, percentage who were male, and marital status. More non-responders had not had treatment. 2. Ninety-five percent of the sample were women, 80% were married, mean age was 42, mean symptom duration 13 years. Less than a fifth had relatives with similar phobias. Only 5% of responders have never sought medical aid for their phobias, 95% had seen G.P.'s and 67% had seen psychiatrists for their phobias. Three groups of symptoms dominated the clinical picture-agoraphobic type phobias, associated psychiatric symptoms, and social fears. 3. Lack of medical treatment was associated more with personality than with illness variables. Untreated phobies appeared to fail to seek medical aid because they were too shy or anxious to ask help of anybody. They confided less in intimates and strangers, scored high on social timidity and social anxiety, and were less comforted by the presence of other people. 4. Psychiatric treatment was a function more of illness than of social or personality variables. Past psychiatric treatment was associated with increased severity both of phobias and of associated symptoms. Past inpatient admission was correlated with the greatest severity and handicap of all. 5. Fewer agoraphobic women were employed than in the general population. Employment was associated with an extroverted, sociable, independent personality, younger age, low income, residence in large towns, being single, and having few children. Employment was not associated with more fears of being alone. 6. Sixty percent of the women said they wanted to work but couldn't. These were more extroverted, sociable and independent than contented housewives, but were also more severely ill, younger, with lower income. Desire to work seemed a function both of added frustration which the restrictions of phobias caused in a lively personality, and of increased severity of illness.
Type of Medium:
Electronic Resource
URL:
http://dx.doi.org/10.1007/BF01539792
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