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Abstract: Résumé En conclusion, l'examen quantitatif indirect des variations de la sécrétion sudorale, tel qu'il est possible à l'aide de l'électrodermatogramme d'aprèsRegelsberger, est susceptible d'être influencé par beaucoup d'éléments endogènes et exogènes, en ce qui concerne les maladies internes; par conséquent son utilisation diagnostique ne paraît pas justifiée. Ce qui est intéressant, ce sont les variations segmentales de la sécrétion sudorale à l'intérieur des zones réflectoires-algétiques, comme on les enregistre à l'aide de l'électrodermatographie accélérée d'après la méthode deGratzl etMartin. En face des autres indices végétatifs-réflectoires, la réaction viscérosudorale montre des particularités qui font éliminer cette méthode en qualité de méthode indépendante de diagnose ou même de diagnose différentielle Ainsi, en raison des relations polysynaptiques entre la racine spinale antérieure et les zones d'influence de la sécrétion sudorale, les réactions viscérosudorales sont distribuées sur plusieurs segments, par conséquent des interférences avec les zones d'influence d'autres organes internes ne peuvent pas être analysées. Ainsi, une localisation segmentale rigoureuse n'est pas possible. En outre les réactions viscérosudorales sont en général bilatérales, de sorte qu'on ne peut même pas attendre une diagnose certaine d'un côté du corps. Comme tous les indices réflectoires-algétiques, le réflexe viscérosudoral n'est pas de rigueur. Par conséquent, l'électrodermatogramme segmental n'est pas spécifique d'un organe, il est sans valeur diagnostique et sans aucune valeur pour la diagnose différentielle. Il faut remarquer que les valeurs de la conductivité ou bien les réflexes viscérosudoraux affaiblis se présentent au segment même de l'organe en opposition au segment non spécifique ou peu spécifique de l'organe. Des régulations conformes à la règle de la valeur initiale deWilder seraient à discuter. L'asymétrie des valeurs de la conductivité de la peau entre les deux côtés du corps reste un phénomène qui n'a pas encore été expliqué. Il faut supposer des influences venant du système nerveux central.

Abstract: Résumé Surtout pendant les dernières quinze années, de nombreux travaux, qui s'appuient sur l'électrodermatogramme d'aprèsRegelsberger (1931) et qui mènent souvent à des résultats contradictoires, ont été publiés. Partant de ces travaux, on discute — après un résumé historique — la base électrobiologique de l'électrodermatogramme. Des recherches cliniques et pharmacologiques montrent que, pour des buts pratiques et cliniques, l'humectation de la peau et, par conséquent, l'activité des glandes sudoripares déterminent la valeur de la résistance apparente du courant continu, ou plus exactement, la valeur de la conductivité de la peau. D'après des données physiologiques et neuromorphologiques, la perspiratio insensibilis, dont la physiologie n'est pas encore définitivement claire mais qui semble être un processus purement physique (Rutenfranz, Bykow), n'a pas d'importance essentielle pour l'interprétation des effets bioélectriques, tout au contraire deRegelsberger. D'après les résultats de recherches récentes concernant la structure neuronique du système nerveux végétatif et la position à part des fibres sudométriques dans le cadre du système nerveux végétatif à côté du parasympathique, du sympathique et des ganglions intramuraux, il n'est plus justifié de dériver une sympathicotonie de l'organisme entier d'une haute conductivité ou d'une basse résistance de la peau, ou de dériver une parasympathicotonie d'une basse conductivité ou d'une haute résistance. L'idée du réticule nerveux terminal et de son activité qui, d'aprèsRegelsberger, transmet des impulsions centrales à l'épithélium et qui conduit à la sécrétion de liquide, répugne à nos conceptions modernes de neurohistologie et de physiologie. On ne nie pas que des variations de perméabilité des cellules individuelles n'influencent le comportement électrique de la peau (Lullies, Diehl, Schaefer), mais d'après des recherches cliniques et pharmacologiques, leur importance peut être négligée. Par conséquent, l'électrodermatogramme d'aprèsRegelsberger est d'une importance limitée. Quand même, les examens qui suiventimmédiatement la sécrétion sudorale ont été trouvés utiles. Aussi l'électrodermatogramme s'emploie-t-ilen neurologie pour déterminer des régions passives de la peau après des lésions périphériques des nerfs et pour contrôler l'efficacité d'une exclusion du tronc sympathique; enmédecine interne, pour mesurer la résistance acrale régionale en cas d'angiopathies; enphysiologie du travail, pour étudier la régulation de la chaleur pendant des efforts corporels. Une importance plutôt théorique que pratique peut être attribuée à la mesure des valeurs de la conductivité dans les différents dermatomes (segments de la peau) en rapport avec les symptômes réflectoires-algétiques (d'aprèsHansen etv. Staa) dont il sera question ailleurs.