ISSN:
0942-0940
Source:
Springer Online Journal Archives 1860-2000
Topics:
Medicine
Description / Table of Contents:
Zusammenfassung Die Existenz von zentrifugalen Bahnen, die im Bereich der Rezeptoren oder der Relais afferenter Bahnen endigen, ist seit langem bekannt (Cajal, Wallenberg,Brouwer), aber erst vor kurzem ist im Tierversuch gezeigt worden, daß die Reizung bestimmter corticaler Bezirke oder der mesencephalen Formatio reticularis die elektrischen Potentiale bahnt oder hemmt (je nach Versuchsbedingung), die mit der corticopedalen Leitung afferenter somästhetischer, visueller oder akustischer Signale verbunden sind. Eine solche Kontrolle konnte von einem von uns auch beim Menschen nachgewiesen werden.
Abstract:
Summary The existence of centrifugal pathways which terminate in the territory of the receptors or of the afferent relay pathways has long been known. But it has only recently been shown in animal experiments that the stimulation of definite cortical areas or of the mesencephalic reticular formation facilitates or inhibits (according to the conditions of the experiment) somaesthetic, visual and acoustic impulses destined for the cortex. According to the authors a similar mechanism could be demonstrated in man.
Notes:
Résumé L'existence de voies centrifuges se terminant au niveau des récepteurs ou des relais des voies afférentes est connue depuis longtemps (Cajal, Wallenherg, Brouwer), mais ce n'est que récemment qu'il a été demontré électrophysiologiquement, chez l'animal, que la stimulation de certaines aires corticales, ou de la formation réticulée mésencéphalique, pouvait faciliter ou inhiber (selon les conditions expérimentales) les potentiels électriques qui accompagnent la propagation corticipète de signaux afférents somesthésiques, visuels, acoustiques etc. Un tel contrôle a été mis en évidence par l'un de nous chez l'homme au niveau des voies géniculo-calcarines au cours d'exploration profonde du lobe occipital. Les résultats, que nous rapportons ici concernent les afférences somesthésiques ont été obtenues au cours de 3 interventions stéréotaxiques sur les noyaux de relais spécifiques thalamiques (V. P. L.-V. P. M.) chez des sujets conscients, non anesthésiés (atteints de douleurs irréductibles dûes à une névralgie post-zostérienne, de métastases pelviennes d'un cancer de la prostate, d'un cancer du larynx). Les réponses électriques thalamiques à des stimuli mécaniques (percussion rythmique de l'avant-bras ou de la face) ont été enrégistrées sur un appareil EEG. L'amplitude de ces réponses varie avec l'attention du sujet. Elle tend à augmenter si l'attention est dirigée sur le stimulus tactile. Par contre, elle diminue de façon significative si l'attention est dirigée sur une autre sphère sensorielle (calcul mental, attention auditive). En raison des conditions d'enregistrement, seuls les stimuli tactiles ont été explorés, à l'exclusion des stimuli nociceptifs. Ces résultats sont confrontés avec les données psychophysiologiques récentes concernant les mécanismes de l'attention. L'hypothèse de la mise en jeu d'un tel contrôle central lors de certains procédés analgésiques est soulevée (hypnose, accouchement sans douleur). Ces données permettraient également d'expliquer l'aspect particulier de certaines douleurs d'origine centrale (syndrome thalamique) qui doivent logiquement échapper à un tel contrôle.
Type of Medium:
Electronic Resource
URL:
http://dx.doi.org/10.1007/BF01406278
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